• Présentation

         La Région des Pays de la Loire est décidée à implanter à Beaupréau un lycée public avec  cet argument principal: " Le lycée des Mauges relève avant tout d'une décision politique qui vise à rééquilibrer l'offre de formation en faveur du public afin de permettre un véritable choix des familles et des jeunes". Le Conseil général du Maine-et-Loire, pour sa part, subordonne la création d’un collège public à des effectifs suffisants (les collèges voisins ne font pas le plein). Dans les deux cas, il revient à l’État, à travers le rectorat, de pourvoir les postes d’enseignement. Or il existe depuis longtemps dans cette ville un ensemble scolaire aujourd’hui appelé Dom Sortais, géré par la même association et regroupant trois établissements sous contrat d’association avec l'État : un lycée d’enseignement général et technologique (Notre-Dame de Bonnes Nouvelles), un lycée d’enseignement professionnel (Le Pinier Neuf), un collège (Charles de Foucauld).

        On comprend que, dans un territoire où la « guerre scolaire », et plus généralement l’affrontement entre l’Église catholique et la République, ont été particulièrement vifs, le débat tende à réveiller les passions. Sans cacher notre préférence, nous voudrions contribuer à ce qu’il devienne plus serein, en présentant des éléments de réflexion aussi objectifs que possible et en les offrant à la discussion. Il va de soi que les réactions devront être exemptes d’attaques personnelles et de propos injurieux. Compte tenu de la concertation nécessaire entre les membres du collectif  "Réflexions citoyennes", les réponses à ces réactions ne seront pas immédiates.

           Nous procéderons par une série d’articles échelonnés semaines après semaines et articulés autour de deux grands thèmes : les principes en cause et leur application au cas de Beaupréau.

        I- Les principes en cause

         Le premier article examinera l’obligation faite à l’État par la Constitution d’organiser « un enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés »; il s'agit d'assurer "le droit égal de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture" . De son côté, la Convention européenne de 1950 proclame le droit de tous à l'instruction.   

        Le deuxième article traitera de la liberté de l’enseignement. La législation française permet l’ouverture et la direction d’établissements scolaires par des personnes physiques d’une part, leur gestion par des associations d’autre part ; sur ces deux points, le Conseil constitutionnel a conféré à cette législation une portée constitutionnelle. En outre, selon la Convention européenne, les parents ont le droit de faire appel à un autre enseignement que celui de l’État. 

         Le troisième article abordera la laïcité dans les établissements sous contrat d'association. Elle s’impose aux activités de service public, qu’elles soient assurées directement ou par délégation à une association ou à une personne physique. Or aujourd’hui la majorité des établissements ouverts au titre de la liberté de l’enseignement ont adopté le contrat d’association prévu par la loi Debré de 1959 et qui associe chacun de ces établissements à  "l'enseignement public"

     II- Application de ces principes au cas de Beaupréau

        Le quatrième article envisagera les aspects scolaires. Les établissements privés de Beaupréau, sous contrat d'association avec l'État, offrent réellement un service public en accueillant tous les milieux sociaux et en assurant un enseignement laïque ; il est certes légitime que des parents refusent de mettre leurs enfants dans des établissements qui demeurent affiliés à l’enseignement catholique et où la gratuité ne peut être assurée, mais ils ont à leur disposition des établissements publics plus proches de leur domicile que dans beaucoup d’autres zones géographiques. Il faut noter également que les résultats obtenus par les établissements de Beaupréau sous contrat d'association avec l'État sont excellents.

       Le cinquième article abordera les aspects économiques. La démographie scolaire ne sera pas suffisante des deux côtés pour permettre la survie à terme des classes existantes et l'implantation réussie de celles qui seraient créées. Les collectivités territoriales risquent d’investir dans des bâtiments qui seront partiellement inutilisés. Quant aux associations gérant les établissements sous contrat, elles seront contraintes d'abandonner  l'utilisation de bâtiments récemment rénovés avec l'aide des deniers publics et elles pourraient être condamnées à la faillite.

       Un sixième article examinera les aspects sociaux de la création d'un lycée public à Beaupréau : il faudra prévoir le licenciement économique de tout ou partie des personnels de droit privé. L’emploi des enseignants contractuels sera également menacé : leur contrat est lié à celui de leur établissement et en ce qui concerne leur reclassement l’État employeur doit faire ce qu'il peut mais il n'a qu'une obligation de moyens et non de résultat.

        Les principes rappelés dans la première partie peuvent justifier la création  à Beaupréau d'un lycée et d'un collège publics. On ne saurait cependant évacuer les réserves émises ensuite sur son opportunité. On peut même se demander si les pouvoirs publics sont fondés à négliger certaines des conséquences envisageables. Ne convient-il pas de se soucier du principe de réalité ? Les élus politiques et les citoyens doivent souvent arbitrer entre l'éthique de conviction et l'éthique de responsabilité.

       Le collectif "réflexions citoyennes – lycée de Beaupréau"

     


  • Commentaires

    17
    Ours brun
    Lundi 18 Juillet 2011 à 23:25

    J'ai lu avec intérêt le remarquable opuscule "Réfléchissons", fruit de la réflexion et de la recherche des auteurs également de ce blog. Le ton y  est juste, les références précises et étayées (Attention toutefois à bien orthographier la loi ASTIER (Et non Astié!) de 1919), la démarche prospective laissant chacun libre de son opinion ou face à ses responsabilités, mais éclairé par une réflexion puisant à la source du bon sens citoyen et de l'intérêt du bien commun. Bravo à vous: un vent d'intelligence, d'honnêteté intellectuelle et de respect d'autrui qui fait du bien dans l'atmosphère démagogique qui irrigue nos politiques, tous bords confondus, depuis de trop longues années.


    Merci à vous et continuer à éclairer le débat et pourquoi pas les décisions à venir!

    16
    reflexions Profil de reflexions
    Mardi 31 Mai 2011 à 19:37

    Voir en 6 NOTRE POSITION, un nouveau commentaire et la réponse que nous donnons.


    Réflexions citoyennes - lycée de Beaupréau

    15
    reflexions Profil de reflexions
    Mardi 24 Mai 2011 à 17:44

    Un élu départemental a adressé aux auteurs du blog le message suivant:


    J'apprécie la qualité de cette réflexion et je partage l'ensemble des éléments
    Proposer ces articles vont dans le bon sens pour alimenter le débat constructif et serein
    d'un aménagement de territoire économe des deniers de chacun tout en valorisant les partenaires existant

    14
    balkach
    Vendredi 13 Mai 2011 à 22:20
    Le lycée privé de Beaupréau brille depuis plusieurs années par l'excellence de ses résultats et ceci sans aucune sélection ni à l'entrée en seconde ni en première. La construction d'un lycée public est une véritable provocation perpétrée par un petit groupe de revanchards trop contents de bénéficier du soutien de la Région pour parvenir à leurs fins c'est à dire obtenir à terme la fermeture définitive de l'établissement privé (dont la situation financière est fragile). La construction d'un lycée public va provoquer, outre la perte de nombreux emplois, une considérable augmentation des impôts locaux ainsi qu'une probable disparition de certaines filières telles que la série L. La ville de Beaupréau à beaucoup plus à perdre qu'à y gagner contrairement à ce qui est avancé par la municipalité. Aucun établissement public n'est à moins de 25 kilomètres de Beaupréau, l'argument de la liberté de choix ne tient donc pas non plus et la liaison rapide Beaupréau-Cholet permet à ce jour à n'importe qui d'accéder aux établissement publics choletais sans aucune difficulté. C'est notre devoir à tous de soutenir l'initiative de ces enseignants et personnels du lycée qui ne s'inscrivent dans aucune mouvance politique contrairement à certains donneurs de leçons.
    13
    essomeric
    Jeudi 7 Avril 2011 à 10:39

    Réponse à grève : oui, si tous les établissements privés sous contrat se mettaient en grève une fois l'année pour montrer qu'il font partie intégrante du service public d'éducation cela modifirait les prises de parole médiatique des décideurs qui occultent trop souvent les 41% d'élèves scolarisés dans le département.

    Sinon il y a une session de rattrapage à défaut de grève c'est la mobilisation du samedi 16 avril à 10h30 jardin du mail à Angers pour dire NON aux réductions de postes dans l'enseignement privé (moins 52 postes à la rentrée 2011).

    12
    grève
    Jeudi 24 Mars 2011 à 19:20

    Si tous les gars du monde voulaient se donner la main.Cette chanson célèbre pourrait être remplacée par si tous les lycées sous contrat d'association voulaient se mettre en grève et fermer un beau matin de printemps, on s'apercevrait peut être qu'ils sont indispensables.


    Allons soyons sérieux,

    11
    réflexions citoyenn
    Dimanche 20 Mars 2011 à 19:31

    Les réactions à nos articles sont actuellement inscrites sous la Présentation du blog et le cinquième article où vous pouvez les consulter. Nous remercions leurs auteurs et nous vous rappelons que vos commentaires pourront alimenter notre dernier article actuellement en préparation. Cela vous est proposé en fin de chaque article et vous pouvez vous exprimer sous un "pseudo"

    10
    zig-zig 49
    Mercredi 2 Mars 2011 à 21:42

    pas de nouveaux commentaires ...??? déçu des propositions de la région??? moi, aussi! un peu de foutage de gueule dans un bel emballage!

    9
    Vivaldi
    Dimanche 27 Février 2011 à 20:27

    Je prends connaissance de cette triste situation qui n'est pas à la gloire des élus qui ont l'air de gérer avec désinvolture le passé de ces glorieux établissements, avec toutes ses richesses immatérielles et sans avoir le sens du bien commun et de l'environnement riche en jeunes désireux d'avoir la qualité d'enseignement, unanimement reconnue, et l'encadrement de qualité dont avaient bénéficié leurs nombreux aînés .


    Démarche démagogique de la part de ces élus et ce n'est pas à leur honneur !


     


     


     

    8
    reflexions1
    Jeudi 24 Février 2011 à 17:51

    Nous remercions Zig-Zag et Calendes pour leurs commentaires Les articles à venir, nous l'espérons, feront écho à leurs observations. A défaut, nous essaierons d'y répondre dans un supplément aux articles que nous avons annoncés.


    Le collectif REFLEXIONS CITOYENNES - LE LYCEE DE BEAUPREAU

    7
    Calendes
    Jeudi 24 Février 2011 à 12:31

    La décision de la Région relève de la pure idéologie et est complètement dépassée. Plutôt que de construire un lycée et un collège publics, alors que la démographie ne le justifie pas, il serait plus judicieux de conforter et développer un excellent lycée privé qui remplit la mission de service public de l’enseignement. Quand la Région parle de choix, on peut se poser la question : le choix de quoi ? C'est un faux argument.

    6
    Zig-Zag 49
    Mercredi 23 Février 2011 à 21:49

    bonsoir à tous! à cette heure, mr auxiette est en mairie pour exposer ses projets éducatifs pour notre canton! il vient pour rectifier une erreur historique: le collège et lycée public auraient dû voir le jour il y a au moins 30 ans...


    peut-on réécrire  l'histoire? je ne le pense pas! ce combat nécessaire, il y a 30 ans, est devenu juste idéologique, politique, vidé de son sens initial!


    la région, le département (l'état) ont-ils les moyens financiers de se battre à coups de de dizaines de millions d'euros sans prendre un minimum de précautions objectives


    l'objectivité et le pragmatisme semblent devoir passer au second plan et c'est bien dommage! certes, on trouve toujours de l'argent pour ce qu'on veut disent certains ... mais à quel prix? à grands coups d'emprunts, encore!!! vos enfants ne vous diront pas merci!


    le maire de beaupréau a lui raison d'accueillir cette manne tombée du ciel, sur sa commune, plutôt que sur celle du voisin, ce sera un atout de plus pour sa commune en terme d'attractivité et pour son développement économique!sa position est claire, il y a plus de  points positifs que de points négatifs à l'implantation d'une "cité scolaire publique" à beaupréau, ce qui ne serait pas le cas en cas d'implantation à 20 kms! il y aurait les mêmes aspects négatifs sans les aspects positifs!


    maintenant, concernant l'omniprésence d'un collectif, regroupant une grosse dizaine de personnes, dans la vie locale, je ne sais quoi en penser! on les voit, on les entend!


    heureusement que les "opposants" aux projets ne sont pas aussi virulants, le collectif aurait réussi à rallumer une guerre scolaire qui n'a pas lieu d'être, si les équilibres économiques sont respectées


     je reprend maintenant ue partie du texte initial qui me paraît intéressant pour ouvrir un débat:


      " Le quatrième article envisagera les aspects scolaires. Les établissements privés de Beaupréau, sous contrat d'association avec l'État, offrent réellement un service public en accueillant tous les milieux sociaux et enassurant un enseignement laïque " donc plutôt globalement, il semble reconnu qu'ils font bien leur travail


    " il est certes légitime que des parents refusent de mettre leurs enfants dans des établissements qui demeurent affiliés à l’enseignement catholique et où la gratuité ne peut être assurée"


    et pourquoi la gratuité de l'enseignement devrait-elle être assuré que ce soit dans le privé ou dans le public? ne serait-il pas légitime que les gens plus aisés participent financièrement à l'éducation de leurs enfants au prorata d'un quotient familial par exemple?? cela permettrait peut être de réduire le nombre d'élèves par classe, aux bénéfices des plus défavorisés, d'avoir des financements pour des soutiens scolaires ... ah, l'état providence! l'état payeur,! l'état qui a des moyens! l'état qui est riche ... surtout pour ceux qui ont les moyens! il me selmble y avoir une grande injustice à ce que les plus aisés profitent de l'argent potentiellement dévolu aux plus en difficultés...


    il faut sortir des formats du passé, être force de propositions, pour ne pas refaire les erreurs qui nous ont amenées où nous sommes! certes, aucun politique ne se mouillera, il préfèrera toujours rester derrière la masse pour assurer sa prochaine réélection, mais faut il toujours tout attendre des politiques?


    public: terme souvent galvaudé par ceux qui l'utilisent à tort et à travers


    ex: à quand un hôpital local public à beaupréau pour respecter les équilibres idéologiques de chacun?


    plutôt sympa cet espace d'expression, profitez en! à vos claviers!


    au plaisir de vous lire ...


    Zig-Zag 49

    5
    COLLECTIF REFLEXIONS
    Lundi 21 Février 2011 à 17:20

    REPONSES à Sogetsu:


    En respectant les droits de l'enseignement public et les personnes qui y travaillent, nous sommes un groupe qui s'interroge sur l'opportunité d'implanter à Beaupréau un lycée et un collège publics.


    à Essomeric et Brunos:


    Merci pour vos réactions. Elles nous amèneront, au fur et à mesure de la rédaction de nos articles, à préciser  notre position par rapport aux problèmes réels que vous soulevez et peut-être à dissiper les malentendus.

    4
    brunos
    Lundi 21 Février 2011 à 10:25

     Qui se cache derière ce collectif ?

    3
    sogetsu kazama
    Lundi 21 Février 2011 à 09:11

    Quelle honte!!!!


    Réflexions citoyenne, des grands mots toujours, qui cachent des choses bien moins reluisantes!


    Ouvrir ce lycée, dont la viabilité est plus qu'incertaine est surtout idéologique,contre l'enseignement catholique.Au mépris des emplois, de la qualité reconnue de l'enseignement etc


    La plupart des élèves du lycée actuel dépendent des cars scolaires, alors aller à Baupreau ou ailleurs ne change pas gand chose pour eux. Ceux qui prétendent qu' il faut ouvrir un lycée public dans le "soci d'éviter aux jeunes des journées trop longues" sont des hypocrites. A noter également que les chiffres de démographie avancés par ce collectif sont faux il manque plus de 150 élèves dans les collèges voisins pour déclencher l'ouverture de quelques classes, alors d'un établissement....


    Ensuite il y a le cout: au moins 30 millions que la région ne financera qu'en partie.Dans un contexte ou l'éducation nationale restreint les budgets, supprime des postes etc, un tel investissement pour un lycée à l'avenir incertain est hors de propos. D'ailleurs le recteur a déjà signifié son refus en indiquant qu'il n'engagerait pas d'enseignants supplémentaires. Ce qui est logique avec la politique actuelle. Alors quels enseignants devant ces futurs élèves?? La "réponse" est trouvée: ce lycée sera une antenne d'un lycée choletais... Ce qui obligerait à déplacer des profs et surtout des élèves de Cholet à Beaupreau!!! Alors on ne peut qu'applaudir cette farouche volonté d'implanter un tel établissement, puisqu'il recreera ailleurs les "problèmes" qu'il est sensé résoudre!!!


    Pour finir, par quel miracle celui ci survivrait plus alors que le lycée public de Vallet à quelques km a fermé l'année dernière faute d'élèves, et que il ne faut pas l'oublier, la région veut tout autant ouvrir un lycée à Clisson encore quelques km plus loin? La politique de la région est clairement anti enseignement catholique, c'est la seule vraie motivation Partout ou il y a un établissement privé, il faut un public que ce soit justifié ou viable n'a aucune importance. L'argent déboursé, c'est nos impots!!! l'implantation d'un lycée public aura quelle conséquence: 2 lycées à moitié pleins, qui devront fermer (surtout dans le contexte actuel) tous les deux, Beaupreau sinistré par la même occasion, des dizaines d'emplois perdus dans les deux "camps" et nos impots partis en fumée.Voir des lycées vides par pure bêtise, le chomage que ça va creer... merci vous cher collectif


    Enfin pour finir bravo de votre propagande! J'aimerais bien savoir comment le lien vers votre blog a atterri dans ma boite aux lettre personnelle en ayant rien sollicité. Occuper le terrain vous savez, des arguments objectifs vous n'en avez pas, alors le bourrage de crâne marchera... Quelle tristesse!!!


     

    2
    essomeric
    Samedi 19 Février 2011 à 15:52

    L'implantation du lycée Public de beaupreau qui était dans les années 1970 une revendication d'actualité risque d'être désormais une revendication politique. A travers cette implantation on a droit à un certain nombre de passe d'armes entre décideurs et élus au niveau minicipal, départemental et régional. Il est important de dépassioner le débat malgré son contexte historique fort.

    Si on ne peut contester le libre choix des famille dans la scolarisation, et donc l'implantation d'un lycée public, on ne peut ignorer les emplois derrières ces choix.

    Qu'adviendra t-il des personnels enseignants et de service de l'établissement privé sous contrat d'association avec l'état car si des passerelles existent du public vers le privé (détachement d'enseignant) le contraire n'existe pas.

    1
    ésoméric
    Mercredi 16 Février 2011 à 17:36

    Le sujet mérite débat surtout en ces temps de restriction de postes. L'enseignement privé sous contrat scolarise en pays de loire toujours plus d'élèves et  ne cesse de perdre des moyens (moins 127 emplois  pour la rentrée 2011). La réduction des déficits publics se paye au prix fort surtout dans  les structures rurales qui vont être  impactées par la réduction du choix des offres de formation. On ne peut occulter dans ce débat le reclassement des personnels enseignants et des personnels de service qui doit être une des priorités.

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